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Expulsion du journaliste José Maria Santana : Le ministère de la Communication fustige la partialité de RSF…

Expulsion du journaliste José Maria Santana : Le ministère de la Communication fustige la partialité de RSF…

 

 

 

José Maria Santana, journaliste espagnol pour la radio Cadena SER à Las Palmas et correspondant du quotidien El País aux Iles Canaries, a été empêché d’entrer sur le territoire marocain le 21 mai 2013, alors qu’il venait d’atterrir à l’aéroport de Laâyoune, en provenance de Las Palmas. 

Selon Reporters sans frontières, “le refus essuyé par José Maria Santana est symptomatique de la crispation de Rabat sur la question sahraouie». Dans un long article, RSF dénonce, entre autres, les «entraves à la liberté d’information imposées par les autorités marocaines sur ce territoire», tout en reconnaissant que «la demande d’accréditation introduite par José Maria Santana était quelque peu tardive».

… Et évoque le respect de la souveraineté nationale

Pour sa part, le ministère de la Communication "s'étonne du communiqué injuste, partial et non objectif diffusé par Reporters sans frontières concernant le refus d'accès au territoire marocain" dont a fait l'objet ce journaliste. "Ce communiqué s'est basé sur ce seul cas pour qualifier les Provinces du sud du Royaume de territoire interdit. Il est pour le moins très sélectif parce qu'il ignore les éléments de réponse que le ministère de la Communication lui a fournis», souligne le ministère. Non sans rappeler que 120 journalistes représentant des médias étrangers sont accrédités et exercent au Maroc. Et quelque 730 autorisations de tournage ont été délivrées rien qu’en 2012. Par ailleurs, «les provinces marocaines du sud ne sont pas interdites d’accès puisqu’en 2012 quelque 22 délégations étrangères s’y sont rendues. Et rien qu’en mai 2013, ces provinces ont reçu la visite de IWMF». En outre, précise le ministère, «l'exercice du métier de journaliste est régi par la loi, comme partout dans le monde, et plus particulièrement l’article 22 du code de la presse qui souligne le respect de la souveraineté nationale». En cela, concernant ce cas particulier datant du 21 mai, le ministère s’étonne que la correspondance envoyée par le journaliste, où il n’est fait mention ni d'une demande d'autorisation encore moins de la date de déplacement, soit considérée par RSF comme une demande d'autorisation, et de surcroît envoyée le jour même. Enfin, le ministère se dit «attaché au dialogue constructif avec toute ONG, dans un esprit de responsabilité et de respect de l'éthique».

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