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Système éducatif : Le maillon faible

Système éducatif : Le maillon faible

La réforme du système éducatif, le Souverain y tient. Mieux, il veille personnellement à ce que cette réforme soit déployée dans les temps, de façon efficace et cohérente.

Et pour cause, l’éducation nationale ne doit plus être le maillon faible du processus de modernisation et de développement de l’économie engagé par le Maroc, sous l’impulsion du Roi.

Elle doit, au contraire, être le pilier sur lequel le Royaume doit s’appuyer pour construire son avenir, à travers notamment un capital humain susceptible d’accompagner valablement ce processus de développement.

Sous ce rapport, le discours tenu par le Roi le 20 août dernier, à l’occasion du 65ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, a tout son sens : «(…) Nous ne devons plus accepter que notre système éducatif fonctionne comme une machine à fabriquer des légions de chômeurs, surtout dans certaines filières universitaires dont les diplômés, tout le monde le sait, peinent énormément à intégrer le marché de l’emploi.

Ce gaspillage manifeste du potentiel des jeunes et des ressources publiques entrave les dynamiques de développement et affecte les conditions de vie de nombreux Marocains…)».

D’où l’importance de cette réforme du système éducatif, ce dernier ayant été trop longtemps décrié. Actuellement, dire que le gouvernement, dans le sillage du Souverain, a fait de ce secteur une priorité est un truisme.

D’ailleurs, lundi, le Roi s’est enquis du bilan relatif au déploiement de cette réforme.

Pour son grand oral devant le Souverain, le ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, a abordé toutes les grandes questions, allant notamment du programme Tayssir à l’épineuse problématique éducation – formation – emploi.

Même exercice pour le président de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation-formation, Youssef El Bakkali, qui a dévoilé les projets et programmes sociaux initiés par la Fondation au profit de ses adhérents (400.000 personnes), pour un coût global de plus de 7 milliards de dirhams.

Bref, la réforme du système éducatif est bel et bien en marche.

Et l’on ne doute pas qu’elle sera convenablement déployée tant que le Roi y veille.

Il en est ainsi d’ailleurs ici pour tous les programmes lancés ces derniers mois. Ils s’exécutent. Dans les temps.

Car, faute de quoi, et il semble utile de le rappeler de temps à autre, le Roi manie sévèrement le bâton.

 

Fatima Ouriahgli

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