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Cryptomonnaies : Le FMI en croisade contre le Bitcoin

Cryptomonnaies : Le FMI en croisade contre le Bitcoin

Les régulateurs s'inquiètent de plus en plus de la place que les cryptomonnaies prennent dans l'économie mondiale.

Cette alerte concerne plusieurs pays, dont le Salvador, le Nigeria qui est reconnu comme le premier pays au monde en termes d'utilisation du Bitcoin, la plus importante des cryptomonnaies du moment. Cela pourrait aussi toucher des pays comme la Côte d'Ivoire, qui domine l'utilisation de cet actif dans la zone UEMOA. Le Maroc s’inscrit aussi dans cette logique. Le Royaume est le deuxième pays arabe et le 24ème mondiale où les citoyens sont les plus actifs dans les investissements en cryptomonnaies.

«C’est un risque à surveiller pour les investisseurs qui s'y engagent et les pays qui y trouvent une opportunité», a indiqué, ce 26 janvier, le Fonds monétaire international (FMI). Aujourd’hui, ces actifs numériques intéressent de gros institutionnels, dont des banques de développement en Europe, ou encore des groupes financiers réputés comme l'américain Goldman Sachs. Selon Statista, les États-Unis disposaient à cette date de plus de 30.400 distributeurs de Bitcoin sur leur territoire, contre 2.175 au Canada et 205 au Salvador sur la même période.

«Les actifs cryptographiques tels que le Bitcoin sont passés d'une classe d'actifs obscure avec peu d'utilisateurs, à une partie intégrante de la révolution des actifs numériques. Ce qui soulève des inquiétudes en matière de stabilité financière», peut-on lire dans un rapport publié récemment par le FMI.

La volatilité semble pourtant inhérente à ce type d'actifs, mais n'a pas empêché sa progression. En effet, la valeur de marché de ces actifs inédits est passée de 620 milliards de dollars en 2017 à près de 3.000 milliards de dollars en novembre 2021, en raison de la montée en flèche de leur popularité auprès des investisseurs particuliers et institutionnels.

Les principales banques centrales du monde étudient la possibilité d'adopter une monnaie numérique pour éviter de laisser cet espace aux acteurs privés, mais elles s'inquiètent des risques sur la stabilité financière. Dans ce sens, Bank Al-Maghrib avait indiqué en 2020 la constitution d'un comité chargé de la gestion d'un projet de monnaie digitale de banque centrale.

 

 

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