L'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est entré en vigueur jeudi, suite à sa ratification par 22 pays membres de l'Union africaine.
Ce seuil a été atteint le 29 avril, ouvrant ainsi la voie à une entrée en vigueur trente jours plus tard, conformément aux statuts de la ZLECA.
Depuis le 29 avril, le nombre des pays ayant ratifié l'accord a été porté à 24 suite à la ratification du Burkina Faso et du Zimbabwe.
Le ministre porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El Khalfi, s'est félicité, jeudi à Rabat, de l'entrée en vigueur de l'accord de la ZLECA, estimant qu'il s'agit d'un "grand événement" qui concorde avec la politique ambitieuse africaine du Maroc, engagée sous la conduite du Roi Mohammed VI.
El Khalfi a réitéré la volonté du Royaume à s'engager dans les efforts visant à réussir l'accord et la mise en œuvre de ses dispositions, rappelant que le Maroc a été le premier à appeler à la mise en place de cet accord, qui vise à créer une zone de libre-échange permettant de porter le commerce intra-régional en Afrique à 60% à l'horizon 2022.
Le Maroc a également été l'un des premiers signataires de l'accord, sur la base des orientations diplomatiques royales en Afrique, dans lesquelles le Royaume s'est engagé afin de renforcer davantage les relations sud-sud au sein du continent.
La France a aussi salué l’entrée en vigueur de cet accord, qu’elle a qualifié d’«étape décisive de l’intégration économique africaine».
«La France salue l’entrée en vigueur, le 30 mai 2019, de la zone de libre-échange continentale africaine, dont la mise en œuvre conduira à l’intensification des échanges commerciaux entre pays africains et renforcera la croissance et la création d’emplois sur le continent», indique le Quai d’Orsay.
«Cette étape décisive de l’intégration économique africaine illustre la conviction partagée par l’Afrique et par l’Europe de la nécessité pour les États d’unir leurs efforts pour la construction d’un avenir commun», souligne le Quai d’Orsay sur son site électronique.
«Avec l’Union européenne, la France se tient aux côtés de ses partenaires africains et de l’Union africaine pour accompagner la mise en œuvre de cette zone de libre-échange aux plans politique, technique et juridique», indique la même source.■