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Suppression du ministère de la Communication : Les problèmes s’empilent

Suppression du ministère de la Communication : Les problèmes s’empilent

 

Nous l’écrivions tantôt :  la suppression du ministère de la Communication de la nouvelle architecture du gouvernement nous semble très prématurée, au regard notamment des nombreux dossiers dont il avait la responsabilité.

Nous en avions d’ailleurs évoqué quelques-uns.

Et en l’absence d’un dispatching officiel de ses missions à d’autres ministères et institutions, les problèmes s’empilent et les interrogations se multiplient.

A l’évidence, les premières victimes du remaniement sont les fonctionnaires de l’ex-ministère, dont le sort n’est pas clarifié pour l’instant. Du moins officiellement.

Et ils font face, dans leur quotidien, à des problèmes pratiques, comme notamment la gestion de leurs congés ou encore celle des avances sur salaires.

A qui s’adresser en l’absence d’un ministère de tutelle ?

Par ailleurs, qu’adviendra-t-il du concours de recrutement initié par le département de la Communication il y a quelques semaines ?

Rappelons que les épreuves écrites, qui ont rassemblé pas moins de 1.000 candidats pour 8 postes à pourvoir, se sont déroulées le 29 septembre dernier.

Les commissions ont délibéré les 7, 8 et 9 octobre courant… en attendant les épreuves orales.

Ces dernières auront-elles lieu ? Surtout, va-t-on recruter pour un département qui n’existe plus ?

De même, qu’en sera-t-il des arrêtés conjoints signés par l’ex-ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, et déposés au secrétariat général du gouvernement ?

Qu’en sera-t-il de la 17ème édition du Grand prix national de la presse, prévue normalement courant novembre ?

Le Forum de la coopération sino-arabe des médias aura-t-il finalement lieu ?

Autant de questions auxquelles, jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas apporté de réponses.

Et pendant qu’on attend d’y voir plus clair, les importateurs de livres, eux, sont dans l’impasse.

Et pour cause, leurs activités sont bloquées faute d’un interlocuteur qui peut leur délivrer une autorisation.  

Visiblement, le gouvernement ne semble pas avoir pris la mesure de l’importance stratégique qu’avait le département de la Communication.

«Supprimons le ministère d’abord, nous verrons après», s’est-il certainement dit.

Sauf que maintenant, il est urgent de mettre fin à tous ces flottements.

D. W.
 

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