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Réchauffement climatique : L'étude choc du Comité de pilotage de la COP22

Réchauffement climatique : L'étude choc du Comité de pilotage de la COP22
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Près de 76% des jeunes africains nés dans les décennies 1980 à 2000 estiment que les gouvernements doivent en premier lieu agir contre le réchauffement climatique.C'est ce qui ressort d'une étude panafricaine sur le réchauffement climatique conduite auprès de ces jeunes issus de 19 pays africains, sur commande du Comité de pilotage de la COP22.
Pour 75% de ces jeunes, les alternatives se trouvent au niveau supranational par l'action de l'Union Africaine, et plus généralement des organisations internationales (73%), et au niveau infranational grâce aux acteurs privés (69%) et aux Organisations non gouvernementales (68%).
Par ailleurs, 94% des jeunes africains estiment qu’il est de rigueur de développer les énergies renouvelables en vue d’en faire la première source d'énergie en Afrique, continent particulièrement vulnérable au dérèglement climatique.
De même, cette étude révèle que, de l’avis de 92% des interrogés, la lutte pour le climat passe également par un accès à une eau propre à la consommation. Ainsi, le lancement de l’appel "Water for Africa" à l’occasion de la Conférence internationale sur l’Eau et le Climat (11-12 juillet derniers à Rabat) constitue une première étape dans cette entreprise.
En outre, selon l’étude, 86% des jeunes interrogés constatent des pluies imprévisibles plus fréquentes, 79% signalent l'augmentation des maladies des cultures et du bétail, 77% évoquent l’avancée de la désertification, tandis que 73% ont remarqué la multiplication des incendies forestiers.
Ces conséquences, prévient l’étude, ont un impact sur l'agriculture et la sécurité alimentaire, d’autant plus que l’Afrique va devoir tripler sa production agricole d'ici à 2050 pour subvenir aux besoins d'une population qui aura doublé, d'où l'importance de l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture en Afrique (AAA), impulsée par le Maroc. Cette initiative a vocation à garantir le financement de l’adaptation de l’agriculture africaine et à augmenter la productivité agricole sur le continent en captant 30% du plan d'investissement prévu à partir de 2020 pour l’adaptation des pays en voie de développement. Cela représente 30 milliards de dollars par an pour le développement de l’Afrique.■

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