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Le Maroc ne ménagera aucun effort au CPS de l'UA pour appuyer la stabilisation de la paix au Soudan du Sud

Le Maroc ne ménagera aucun effort au CPS de l'UA pour appuyer la stabilisation de la paix au Soudan du Sud

Le Royaume du Maroc, en tant que membre agissant au Conseil de Paix de Sécurité de l'Union africaine (CPS), ne ménagera aucun effort pour appuyer toutes les actions visant à stabiliser la paix au Soudan du sud, dans l'intérêt du peuple sud-soudanais et de ses attentes à la stabilité. 

Intervenant lors d'une réunion du CPS au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, samedi à Nouakchott à la veille du 31eme sommet de l'Union africaine, consacrée à la situation au Soudan du Sud, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a indiqué que l'Etat du Soudan du sud traverse une étape délicate qui nécessite un suivi minutieux tout en mettant toutes les parties devant leurs responsabilités avec la prise de mesures proactives en cas de violation des engagements qu'elles ont prises. 

Bourita a ajouté, lors de cette réunion présidée par le président de la République de Sierra Leone, Julius Maada Bio, que la signature, le 29 juin 2018 à Khartoum, d'un accord entre les principales parties au conflit dans l'Etat du Soudan du sud, est source d'espoir eu égard aux engagements importants pris, saluant dans ce cadre les efforts de l'IGAD et le rôle de Omar Hassan Al-Bashir, Président de la République du Soudan. 

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a mis l'accent sur la mise en œuvre de cet accord pour qu'il ne vient pas s'ajouter aux autres accords dont le non respect a aggravé la situation sur le terrain. Depuis la signature de l'accord de paix à Addis-Abeba en 2015, ce conflit a causé la mort de 10 000 personnes en plus de 4,3 millions de déplacés, soit près du tiers de la population, a-t-il déploré. 

Nasser Bourita a en outre souligné que les rapports internationaux font état d'une hausse inquiétante des taux de malnutrition, en particulier parmi les enfants, et de l'aggravation des maladies liées à la sous-alimentation, notant dans ce sens que sept millions de personnes vont faire face dans les prochains mois à de graves pénuries de produits alimentaires si des solutions urgentes ne sont pas trouvées à leurs situation humanitaire critiques. 

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