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Le Maroc des contestations

Le Maroc des contestations

 

Revendications des médecins-dentistes, fronde des opticiens, grève des enseignants des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF), grèves sauvages des bagagistes de l’aéroport Mohammed V… :  le Maroc vit sous le rythme des contestations en tout genre en cette première moitié de l’année 2019.

Et un autre front se fait de plus en plus entendre : il s’agit des professeurs d’art.

En effet, lundi, les professeurs d’art au Conservatoire de musique de Casablanca ont exigé une régularisation de leur situation matérielle et administrative, après 7 mois sans salaires.

Au total 278 enseignants, dont certains ont plus de 30 ans d’ancienneté, se trouvent dans l’expectative, en l’absence de toute solution à l’horizon, a déploré, au cours d’une conférence de presse, le bureau syndical affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT).

Parmi les autres revendications, il y a les droits d’accès à la couverture médicale, la titularisation, la retraite et la délivrance des attestations de travail et de salaire, "gelées en violation des règlements en vigueur", explique le bureau syndical.

Les professeurs d’art, qui travaillent dans le Conservatoire de musique et ses différentes annexes placés sous la tutelle de la commune urbaine, avaient déjà organisé une série de sit-in devant le Conseil de la ville.

Ils comptent mener d’autres actions militantes pour dénoncer la situation dans laquelle ils se trouvent.

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