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L’Algérie face à un risque d'impayés des entreprises "élevé"

L'économie algérienne devrait continuer à ralentir en 2018, même si le secteur pétrolier a enregistré une "forte croissance".

C’est l’analyse faite, mardi, par la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), soulignant que depuis 2014, le soutien public à l’activité a permis de limiter l’impact de la baisse du prix du pétrole sur l’économie algérienne.

Toutefois, face à l’épuisement des ressources financières de l’Etat et la baisse des dépenses publiques, la croissance algérienne a ralenti en 2017. C'est sur ces éléments d'analyse qu’elle a classé l'Algérie, pour la deuxième année consécutive, dans la catégorie "C" avec un risque d'impayés des entreprises "élevé".

Dans le secteur des hydrocarbures, la Coface a considéré que la reconduite des quotas dans le cadre de l’accord OPEP devrait limiter la croissance du secteur pétrolier "déjà pénalisée" par le manque d’investissement et l’arrivée à maturité de certains champs.

"Une nouvelle loi visant à accroître l’attractivité du secteur auprès des investisseurs étrangers en limitant les restrictions imposées aux compagnies étrangères devrait être mise en place en 2018, mais ses effets ne devraient pas être visibles à court terme.

L’activité hors pétrole devrait montrer des signes d’essoufflement", indique Coface.

Par ailleurs, la poursuite du soutien à la consommation en augmentant les dépenses sociales "se fera au détriment de l’investissement public", et l’impact de cette mesure sur le pouvoir d’achat des ménages "devrait être limité par la hausse de l’inflation".

Algérie

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