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La Fondation Attijariwafa bank zoome sur l’avenir de l’art contemporain africain

 

La Fondation Attijariwafa bank a organisé, jeudi 13 juin 2019 à Casablanca, au sein de son espace d’art Actua, une nouvelle édition de son cycle de conférences «Échanger pour mieux comprendre» sous le thème: «Art contemporain africain: quelles perspectives pour quels marchés» ?

En marge de l’exposition «Travel Weast» co-organisée par le pôle Art & Culture de la Fondation Attijariwafa bank et l’association ARKANE, dédiée aux œuvres de 33 jeunes artistes originaires de 18 pays africains, la Fondation Attijariwafa bank a consacré sa 50ème édition à l’art contemporain africain.

Dans un mot de bienvenue prononcé au nom de Mohamed El Kettani, président-directeur général du groupe Attijariwafa bank, Mouna Kably, responsable du pôle Édition & Débats de la Fondation Attijariwafa bank, a rappelé la nécessité de débattre des enjeux liés à l’avenir et au développement du marché de l’art contemporain africain au sein de son continent.

«Face au foisonnement culturel actuel de la scène artistique africaine et à l’engouement suscité par les œuvres de ses jeunes artistes, il nous semble opportun de nous pencher sur les raisons de cette effervescence animée par l’intérêt croissant des pays occidentaux.

Et surtout, il est important d’analyser les enjeux de développement du marché de l’art contemporain africain susceptibles de garantir une valorisation adéquate des œuvres, et d’assurer la pérennité de la création artistique africaine, loin de toute forme de spéculation», indique-t-elle.

Cette rencontre a connu deux temps forts. Un premier panel a réuni Farid Zahi, philosophe et critique d’art, Syham Weigant, critique d’art, et Meriem Berrada, directrice artistique du MACAAL (Musée d’art contemporain africain Al Maaden).

Un deuxième panel a été dédié aux témoignages d’artistes et d’acteurs culturels, à savoir Ghitha Triki, commissaire de l’exposition, et Abderrahmane Ouardane, président de l’association ARKANE, qui ont initié l’exposition «Travel Weast», et deux artistes dont les œuvres y sont exposées : Maya-Ines Touam, photographe plasticienne, et René Tavares, artiste plasticien.

Dans le premier panel, les intervenants ont dressé un état des lieux de l’art contemporain africain, avant de questionner l’avenir de ce marché en devenir au sein du continent.

Tous ont reconnu la pluralité des arts africains.

Cette pluralité prend racine dans l’histoire du continent, de la période de l’esclavage aux postindépendances des pays, donnant naissance à une richesse culturelle qui explique l’intérêt porté aux œuvres de ses artistes.

Par ailleurs, les panélistes ont souligné les difficultés du marché à se structurer du fait de l’absence d’infrastructures et de formation de compétences adéquates.

Pour l’heure, les ventes d’œuvres sont essentiellement concentrées à Paris, New York et Londres.

Mais l’engouement suscité par les arts africains est bien réel et il devrait conduire au développement d’un marché africain. D’ailleurs, plusieurs initiatives se sont multipliées en Afrique visant à valoriser le travail de ses artistes.

Dans le second panel, les acteurs culturels et artistes ont partagé leurs expériences respectives et exprimé leur optimisme face à l’intérêt récent porté à l’art contemporain africain.

Fondation Attijariwafa bank

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