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Covid-19 : Entre acceptation et résignation

Covid-19 : Entre acceptation et résignation

 

Le Maroc déroule sa campagne de vaccination. Depuis son lancement par le Souverain le 28 janvier, plus de 308.000 personnes ont été vaccinées au 3 février.

 

Globalement, tout se passe sans accroc pour le moment, quand bien même le ministère de l’Intérieur a fait récemment état de sanctions à l’égard de responsables qui ont fait bénéficier à 8 personnes de la première dose du vaccin contre la Covid-19 alors qu’elles n’étaient pas prioritaires. 

En ces circonstances particulières, c’est quelque part cynique de frauder, même si on peut essayer d’en retenir quelque chose de positif : c’est peut-être l’espoir que les Marocains n’ont pas d’aversion pour le vaccin. 

Ce serait une bonne chose, dans ce contexte délétère où l’atteinte de l’immunité collective reste la seule voie possible pour reprendre en main le cours de notre vie. Une vie entre parenthèses, qui, depuis plusieurs mois, est réduite à un strict minimum : maison-boulot. Une vie sans loisirs ni distractions, terne, où chaque jour l’on prie pour ne pas attraper cette saleté de coronavirus.

Au point que l’on se surprend à s’interroger sur le sens de notre existence. Jusqu’à quand va-t-on continuer ainsi ? Est-ce cela vivre avec la Covid-19 ? 

En tout cas, il s’agit là d’une sacrée cohabitation. Le virus nous montre qu’il aime la vie plus que nous. Il a pris place dans les rues, les restaurants, les cafés, les boîtes de nuit, les lieux de travail, les maisons… Le locataire est devenu un envahisseur qui se démultiplie, traverse les frontières, s’invite aux confins du monde et change de nationalité. 

Sommes-nous alors devenus des étrangers sur terre ? Peut-être bien. Nous sommes aujourd’hui dans l’incapacité de défendre nos territoires. Nous n’avons certes pas encore capitulé, mais s’instaure progressivement, de guerre lasse, une sorte d’acceptation et résignation face à un conflit qui s’éternise et semble sans issue. Tout devient normalité dans la conscience collective.

Même la prorogation à souhait des mesures restrictives décidées par les autorités marocaines. Rendez-vous compte que cela fait pratiquement 5 mois, soit 150 jours, que les habitants de la préfecture de Casablanca subissent le couvre-feu !

 

D. William

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