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P… de vie !

P… de vie !

Par D. William

 

N’avez-vous pas l’impression d’être dans un cercle vicieux ? D’être, depuis un peu plus d’un an, dans une bulle anxiogène, de stress ? De mener une vie presque au rabais, terne, sans ces artifices qui égaient le quotidien d’un être humain ?

Bref, de tourner en rond, d’être oppressé par toutes ces restrictions qui vous poussent à vous interroger sur le sens de votre vie, résumée à l’«essentiel» : boulot (pour ceux qui en ont) – maison – dodo. Ce qui ressemble à une mise à l’épreuve qui dure depuis plus de douze mois devrait peut-être être appréhendée autrement désormais : il faut la voir comme une normalité afin de tout simplement mieux l’accepter. Car, rendons-nous à l’évidence, l’insouciance inconsciente avec laquelle nous menions nos vies, c’est fini.

Fini aussi la désinvolture avec laquelle nous considérions toutes ces choses, devenues soudainement si importantes, si précieuses pour notre équilibre social : se serrer la main, se rendre visite, aller au cinéma, dans un night club… Tout devient désormais compliqué, sinon impossible. L’on ne s’en rend peut-être pas compte, mais le coronavirus nous désocialise et nous déshumanise, nous contraignant pratiquement à une vie simpliste, voire primitive. Et si par un quelconque réflexe de survie, l’envie nous prend de refuser de gommer ce qui nous différencie de l’animal, il nous le rappelle, à sa manière, d’une façon souvent tragique.

La moindre entrave à la discipline, à toutes ces convenances érigées en règles, est sévèrement sanctionnée par la multiplication des cas de contamination et des morts, si ce n’est par l’apparition de nouveaux variants. Britannique, sud-africain, brésilien, indien,… : à chaque fois que les populations nourrissent l’espoir de retrouver une vie normale, un nouveau variant apparaît. Semant l’inquiétude dans le monde scientifique et le chaos dans certains pays.

C’est le cas de l’Inde, foudroyée par une sévère seconde vague, avec en toile de fond un variant indien que l’on dit très contagieux et très dangereux. Ce qui a poussé plusieurs pays, dont le Maroc (le 24 avril), à couper les ponts aériens avec ce pays de 1,4 milliard d’habitants. Ce qui n’a pas empêché le variant indien de s’inviter dans 18 pays, y compris dans le Royaume, précisément à Casablanca où deux cas ont été détectés.

Ce qui vient donner aux autorités un motif supplémentaire pour continuer à faire entorse aux libertés individuelles. Fermeture de certains lieux publics, restrictions de déplacement, couvre-feu… : voilà une p… de vie ! 

 

 

 

 

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