Economie Tout voir

Le Maroc finalise son projet de politique nationale de sûreté nucléaire

Le Maroc finalise son projet de politique nationale de sûreté nucléaire

Dans le cadre des engagements pris par le Maroc à travers les conventions internationales contraignantes de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques, ainsi que les recommandations et les orientations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), AMSSNuR (Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologique) organise, en collaboration avec cette dernière, du 10 au 14 juin 2019, un atelier portant sur la finalisation du projet de politique nationale de sûreté nucléaire.

«Cet atelier a pour objectif de finaliser le projet de politique nationale de sûreté nucléaire élaboré sur la base d’un benchmark avec des pays disposant d’un cadre réglementaire et de programmes nucléaires et radiologiques similaires au nôtre, tout en tenant compte des recommandations de l’AIEA, notamment de la mission INIR ‘Integrated Nuclear Infrastructure Review’, demandée par notre pays et réalisée en 2015», indique l’AMSSNur.

Ce projet prend aussi en compte les standards internationaux en matière de sûreté nucléaire, en particulier ceux référencés par la Convention internationale contraignante de sûreté nucléaire (CSN) qui, après sa signature en 1994, vient d’être ratifiée par le Royaume du Maroc le mois dernier, et entrera en vigueur le 19 août 2019, selon un communiqué de l’AIEA.

Ce communiqué précise que le Royaume du Maroc a été affecté, conformément aux conclusions de la huitième réunion des parties contractantes tenue à Vienne le 17 octobre 2018, au deuxième groupe qui comprend la France, l’Espagne, la République Tchèque, les Pays-Bas, la Slovénie, la Biélorussie, la Libye, le Niger, le Portugal, la Syrie, l’Australie et Cuba.

La ratification de cette convention, qui est en adéquation avec la loi n°142-12, relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques et à la création d’AMSSNuR, permettra au Maroc de bénéficier de l’expérience de plus de 88 parties contractantes, réparties en sept groupes, dont la moitié ne dispose pas de centrale électronucléaire.

 

Articles qui pourraient vous intéresser

S'inscrire à la Newsletter de La Quotidienne

* indicates required