Chaque année, les conséquences des catastrophes naturelles entraînent des pertes de consommation équivalant à 520 milliards de dollars et font basculer près de 26 millions de personnes dans la pauvreté.C'est ce que révèle un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM) et de la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR), rendu public lundi à Washington. "Les chocs climatiques extrêmes risquent d’effacer toutes les avancées obtenues contre la pauvreté depuis des décennies", a mis en garde Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale, cité dans le rapport, précisant que "les tempêtes, les inondations et les sécheresses ont des conséquences humaines et économiques terribles, qui touchent souvent de manière disproportionnée les plus pauvres". Dans le contexte de la COP22 qui se déroule actuellement à Marrakech, l’étude plaide pour l’adoption urgente de politiques capables de mieux protéger les plus vulnérables face aux enjeux du changement climatique.■