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SAPE : Les architectes s'inquiètent du stress hydrique au Maroc

SAPE : Les architectes s'inquiètent du stress hydrique au Maroc

Rabat a accueilli, du 13 au 15 juillet, la 5ème édition du Symposium africain du paysage et de l’environnement (SAPE) à la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation. IFLA Afrique (International Federation of Landscape Architects) a choisi le Maroc, à travers son association professionnelle membre, l'Association des architectes-paysagistes du Maroc (AAPM),  pour organiser cet événement majeur. Détails. Cet événement a permis de mettre l'accent sur la façon dont l'environnement peut servir d'outil d'apprentissage du passé et la prise de décision pour l'avenir. Le symposium a donné aux architectes-paysagistes du Maroc une occasion unique d'interagir avec d'autres professionnels, en particulier d'autres pays africains. Selon le président de l'AAPM, Akram El Harraqui, «aujourd’hui, la complexité croissante des projets de l’aménagement pousse à une approche pluridisciplinaire du secteur ouvrant la voie à des débouchés dont nous avons un besoin pressant sur le continent africain».
À l’échelle du Royaume, les préoccupations de l'impact du changement et réchauffement ont été exprimées par l'architecte paysagiste canadien et résidant du Maroc, James MacGregor, qui a présenté des statistiques concernant l'augmentation des températures urbaines en Afrique du Nord ainsi que le stress croissant sur l'approvisionnement en eau. "Le Maroc a déjà été identifié par le World Resources Institute comme étant l’un des pays les plus à risque en terme de stress hydrique.  Pour cela, il est primordial que les métiers de l’aménagement, et notamment les architectes-paysagistes, comprennent la science des changements environnementaux significatifs en Afrique au cours des 30 prochaines années pour y faire face. Ils doivent mettre en œuvre tous les outils dont ils disposent pour capter le carbone dans l’air, réduire les îlots de chaleurs urbains, protéger le littoral marocain de l’élévation du niveau de l’eau, préserver les ressources en eau», souligne MacGregor.

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