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Les membres de ce groupe extrémiste étaient affiliés à l’organisation terroriste autoproclamée "État islamique" (Daech).

Les perquisitions menées aux domiciles des suspects ont permis la saisie d’un manuscrit contenant le texte de l’allégeance exprimée au prétendu émir de Daech, ainsi qu’un enregistrement audiovisuel documentant cette déclaration.

Les forces de sécurité ont également trouvé un drapeau faisant référence à l’organisation terroriste, un uniforme noir composé d’un pantalon et d’une veste portant des inscriptions à caractère extrémiste, ainsi que des maquettes d’armes (dont un fusil équipé d’une lunette et deux pistolets).

Un ensemble de supports électroniques a également été saisi et sera soumis aux analyses numériques nécessaires.

Les investigations menées sur le terrain ont révélé la gravité des projets terroristes que préparait cette cellule.

En effet, ses membres s’inscrivaient pleinement dans l’agenda subversif de Daech, visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Royaume.

Les suspects avaient d’ailleurs entamé la phase préparatoire de leur plan, en effectuant des essais dans une zone montagneuse de Tétouan en vue de la fabrication d’engins explosifs.

Les éléments d’enquête ont également mis en évidence que les mis en cause avaient enregistré leur allégeance au prétendu émir actuel de Daech, à travers un manuscrit et une vidéo, dans le but d’obtenir le soutien de la direction de cette organisation terroriste à leurs projets.

Les quatre individus arrêtés ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête en cours, menée sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme.

Celle-ci vise à déterminer avec précision l’étendue des projets terroristes envisagés, les éventuelles ramifications de la cellule ainsi que ses connexions au niveau national ou international.