Le sommet des acteurs non-étatiques sur le climat s’est ouvert lundi à Agadir sur un nouvel appel à la mobilisation pour poursuivre le combat pressant contre le changement climatique, au vu de l’impact destructeur des dommages et préjudices liés à ce phénomène. Des délégués de près de 80 pays prennent part à cet événement afin de faire l’état des lieux des difficultés rencontrées, notamment après le retrait américain de l'Accord de Paris et pour réitérer l’engagement en faveur d’actions et de solutions concrètes.
«Nous avons besoin de vos voix et de votre mobilisation pour une action sur le terrain en faveur du climat», a lancé la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa. Pour sa part, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar, a rappelé l'accompagnement fort et intense apporté à Fidji, pays auquel reviendra la tâche de présider la prochaine COP, afin d'aboutir à des décisions concrètes en faveur notamment des pays insulaires et autres Etats particulièrement vulnérables au changement climatique.
A l’image de la COP 22, une place de choix sera donnée, selon les organisateurs, aux attentes et aux contraintes spécifiques à l’Afrique, avec notamment une déclaration des élus locaux et régionaux du continent pour lutter contre les changements climatiques.■