La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement a animé les 10 et 11 octobre à Dakar, avec l’ISESCO et la Commission nationale sénégalaise pour l’UNESCO et l’ISESCO, un séminaire régional sud-sud sur les outils pédagogiques de sensibilisation et d’éducation à l’Environnement. Une occasion pour la Fondation de partager avec les pays africains son expertise, ses engagements et son réseau de partenaires internationaux comme l’ISESCO, le PNUE, la FAO et l’UNESCO. La Fondation est notamment partie prenante du programme d’action global de l’UNESCO (GAP) qui réunit plus de 120 partenaires au niveau mondial (réseau régional, experts, universitaires, chercheurs, ONG…) et dont la Fondation est membre depuis 2014. L’objectif de ce programme étant de former les éducateurs, principaux vecteurs de changement des comportements facilitant l’apprentissage des principes du développement durable auprès des apprenants.
L’éducation et la sensibilisation à l’environnement de tous les publics, particulièrement des jeunes, sont au cœur des missions de la Fondation. Pour capter l’attention des plus jeunes et les sensibiliser à l’environnement, elle multiplie depuis plus de quinze ans des expériences innovantes, utilisant aussi souvent que possible les nouvelles technologies de l’information et un ton résolument ludique. Des plateformes interactives et des jeux sur Internet permettent de transmettre des connaissances sur la qualité de l’air et le climat. Les programmes comme Eco-Ecoles et Jeunes Reporters pour l’environnement s’appuient autant sur une pédagogie classique que sur Internet.
C’est cette expérience qu’elle a présentée à Dakar, notamment ses douze années passées dans le déploiement du programme international Eco-Ecoles, conçu par la Fondation pour l’Éducation à l’Environnement (FEE) pour les enfants jusqu’à 11 ans. Aujourd’hui, plus de 68 pays dans le monde l’ont adopté. Au Maroc, il a été lancé par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement en 2006.
Le séminaire a permis également de partager les expériences et les bonnes pratiques en éducation à l’environnement du Sénégal, de la Mauritanie, du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.■