IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, et le Comité national de l'environnement des affaires (CNEA) au Maroc ont signé ce 20 décembre un mémorandum d’entente visant à améliorer le climat des affaires.
La cérémonie a également été marquée par le lancement d'une enquête nationale qui permettra d’évaluer les obstacles qui entravent le développement des entreprises au Maroc.
Dans le cadre de ce partenariat, IFC accompagnera le CNEA à identifier les principaux freins au développement du secteur privé marocain ainsi que les réformes susceptibles d’appuyer son développement.
L’enquête nationale sur l’environnement des affaires, réalisée conjointement avec l’équipe «Enterprise Survey» de la Banque mondiale, est un élément phare de ce projet.
Elle ciblera un échantillon d’entreprises locales et identifiera les défis auxquels les entreprises sont confrontées.
Le partenariat IFC-CNEA a été mis en place pour aider à améliorer davantage l’environnement des affaires et libérer le potentiel des entreprises marocaines pour un meilleur développement économique ainsi que le renforcement de l’attractivité du pays pour l’investissement international.
«La complexité des projets de réformes liés à l’entreprise et leur impact économique et social important sont des facteurs qui rendent parfois difficile l’identification des priorités», rappelle Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la Gouvernance.
«Par conséquent, le gouvernement élaborera, dans le cadre des travaux du CNEA, un plan de travail pluriannuel pour améliorer le climat des affaires et activer les réformes associées, selon une méthodologie participative public-privé.
La priorité sera donnée aux projets les plus urgents, en permettant un développement optimal du climat des affaires et en clarifiant la vision à moyen et long terme du développement du secteur privé», ajoute-t-il.
Au cours des dix dernières années, le Maroc a adopté plusieurs réformes qui facilitent les affaires dans le pays.
En effet, dans l’édition 2019 du rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale, il s’est hissé au 60ème rang mondial, soit une amélioration de 68 places dans ce classement depuis la création du CNEA.
«Le Maroc se positionne comme une destination attractive pour les investisseurs», souligne pour sa part Mouayed Makhlouf, directeur régional d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
«Après bon nombre de progrès réalisés pour l’amélioration de son climat des affaires, le pays entend poursuivre son programme de réformes pour libérer le potentiel du secteur privé afin de créer des emplois et davantage d’opportunités économiques pour l’ensemble des citoyens», note-t-il.
Le projet a reçu le soutien du secrétariat d’Etat suisse à l'Economie et sera réalisé en étroite collaboration avec la Banque mondiale.■