C’est l’une des recommandations sur lesquelles a insisté Tawfik Mouline, le directeur de l’IRES, lors de son intervention à la conférence-débat «Capital immatériel : utilité, évaluation et impact», organisée hier, jeudi 23 octobre, par la Fondation Attijariwafa bank.
«Le choix du thème a été inspiré par le discours royal du 30 juillet 2014», a rappelé Mohamed El Kettani, le président du groupe AWB, soulignant au passage que cette actualité fait l’objet d’un vaste chantier auquel tous les acteurs prennent part et dont l’objectif ne peut-être atteint sans une révolution des mentalités.
…Vers un modèle plus affiné La conférence a connu la participation de Jean Pierre Chauffour, économiste principal pour le Maroc de la Banque mondiale, qui a détaillé le modèle de la BM, laquelle a travaillé depuis plusieurs années sur le sujet dans plus de 120 pays. Selon lui, travailler sur le seul cas du Maroc dans la dynamique lancée par le Souverain permettrait de développer un modèle plus affiné. Pour sa part, Jean-Claude Dupuis, enseignant à l’IAE Paris, a invité à prendre garde à ne pas opposer le capital matériel au capital immatériel. Nous reviendrons sur ce débat dans la prochaine édition de Finances News Hebdo.