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Rapport de l’Observatoire de la TPME : La réaction virulente de la Confédération de TPE-PME

Rapport de l’Observatoire de la TPME  : La réaction virulente de la Confédération de TPE-PME

La Confédération marocaine de TPE-PME a publié récemment un communiqué de presse dans lequel elle critique le dernier rapport de l’Observatoire marocain de la TPME et de la Banque mondiale sur le secteur privé, jugeant qu’il manque de représentation et d’exactitude des données. 

 

Dans son communiqué, ladite confédération estime que le rapport n'aborde pas la problématique de la faillite des TPE, qui est devenue très préoccupante pour cette catégorie d'entreprises. 

Et la même source de préciser : “Les statistiques montrent que le soutien gouvernemental et des institutions publiques et internationales, comme la Banque mondiale et la Banque européenne, la BERD etc … se dirige souvent vers le patronat et les entreprises moyennes et grandes, tandis que les très petites et petites entreprises souffrent d'un manque de soutien gouvernemental de ces organismes nationaux et internationaux. Cette catégorie de très petites entreprises fait face à des difficultés de financement, d'accès aux marchés
publics et du foncier, en plus de retards de paiement et parfois des refus de paiement”.

Par ailleurs, la Confédération marocaine des TPE-PME envisage de créer un Observatoire spécifique pour les Très Petites Entreprises au Maroc. “Cet observatoire serait une étape pour corriger la situation actuelle, où l'une des recommandations de la stratégie nationale pour les très petites entreprises, annoncée le 17 mai 2013, était la création d'un observatoire
pour les très petites entreprises, mais cela a été enterré par les modifications gouvernementales de la même année”, indique-t-on dans le communiqué. 

In fine, cette confédération, représentée par Abdellah El Fergui, explique dans ce document que “l'observatoire actuel, contrôlé par le patronat, ne possède pas de réelle représentation des très petites entreprises, ce qui signifie qu'il n'a pas la légitimité de parler en leur nom sans leur consentement. Il est donc impératif d'intervenir pour corriger cette situation anormale”.

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