La situation des charges et ressources du Trésor a dégagé, en janvier 2019, un déficit budgétaire de 74 millions de dirhams contre un excédent de 557 MDH le même mois une année auparavant.
Ce déficit tient compte d'un solde positif de 11,3 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), indique la Trésorerie générale du Royaume (TGR).
Les recettes ordinaires se sont établies à 19,1 Mds de DH contre 16,7 Mds de DH à fin janvier 2018, en hausse de 14,1%.
Ceci s'explique par l'augmentation des impôts directs (+6,5%), des impôts indirects (+21,5%), des droits d'enregistrements et de timbre (+7,3%) et des recettes non fiscales (+79,2%), conjuguée à la baisse des droits de douane (-2,7%).
Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont progressé de 18,9% à 31,2 Mds de DH à fin janvier 2019, en raison de la hausse de 16,6% des dépenses de fonctionnement, de 25,8% des dépenses d'investissement et de 2,7% des charges de la dette budgétisée, relève la même source.
Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 56,7 Mds de DH, représentant un taux global d’engagement de 13%, soit le même niveau qu'à fin janvier 2018.
Par ailleurs, les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 15,2 Mds de DH, compte tenu des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 10,4 Mds de DH, alors que les dépenses émises ont été de 3,9 Mds de DH.
Ces dépenses intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 72 MDH.
Le solde de l’ensemble des CST s'est ainsi élevé à 11,3 Mds de DH.
Parallèlement, les recettes des SEGMA se sont chiffrées à 121 MDH contre 64 MDH à fin janvier 2018, en hausse de 89,1%, alors que les dépenses émises ont été d'un million de dirhams.■