-100.000 ingénieurs, cadres moyens et techniciens supérieurs dans les secteurs de l’automobile et l’aéronautique seront formés d’ici 2025.
C’est un truisme de dire que la plateforme industrielle du Maroc doit sa compétitivité en grande partie au capital humain de mieux en mieux formé. Le corollaire de la montée en gamme notamment dans les branches industrielles à fort contenu technologique (aéronautique, automobile, etc.), est le nivellement vers le haut de la qualité des ressources humaines.
C’est en cela que la signature de la convention-cadre pour le renforcement de la formation d’ingénieurs, de cadres moyens et de techniciens supérieurs dans l’automobile et l’aéronautique, au ministère de l’Industrie et du Commerce, revêt un sens particulier.
« Nous n’avons pas droit à l’erreur. D’ici 2025, nous devons former et surtout garantir l’employabilité de près de 100.000 ingénieurs, cadres moyens et techniciens supérieurs dans les secteurs de l’automobile et l’aéronautique», révèle le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour lors de la rencontre, rehaussée par la présence de plusieurs personnalités signataires de la convention-cadre.
Le secteur automobile qui a atteint un taux d’intégration de 65% au Maroc et celui de l’aéronautique 40%, enregistrent de profondes mutations, accélérées par les nouvelles technologiques et les exigences environnementales. Sous cet angle, la conclusion de la nouvelle convention-cadre est d’autant salutaire que celle-ci vise, entre autres l’intégration progressive de modules de formation sur les soft skills, la production durable/décarbonée et l’industrie 4.0.
L’autre but assigné à l’initiative qui prend la forme d’un partenariat public-privé (PPP) est l’implication des industriels dans l’amélioration de l’offre de formation des universités pour les secteurs précités.
Il importe de préciser qu’en vertu du nouvel accord, le ministère de l’Enseignement supérieur s’engage, entre autres à mobiliser les universités afin de former des ingénieurs, des cadres moyens et des techniciens supérieurs selon les besoins spécifiques exprimés par les industriels, appelés à participer à la conception des programmes de formation.
Au final, à en croire Ryad Mezzour, la convention-cadre susmentionnée sera élargie à d’autres branches industrielles afin de renforcer la formation de leur capital humain.