Economie Tout voir

Il faut croire au Maroc

Il faut croire au Maroc

 

Par Abdelhak Najib
Écrivain-journaliste

 
 

 

On ne peut pas raconter le Maroc. On doit croire au Maroc. Avec passion, avec rage, avec un abandon total…C’est ce qui me vient à l’esprit face à toutes les réalisations que le Royaume a rendu concrètes, par temps de grave crise humaine, sanitaire, économique et sociale. Une telle constance n’a pu être maintenue et approfondie que grâce à ce pacte ancestral qui lie le peuple à la Monarchie, garante de la stabilité et de la cohésion d’une nation forte par ses métissages, par ses identités multiples, par ses ramifications si riches et si anciennes. 

Une relation si intime et si forte qui culmine cette semaine avec ce mémorandum de coopération entre le Royaume et le groupe pharmaceutique chinois, Sinopharm, qui a été signé lors d'une cérémonie présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Un projet qui nécessitera un investissement global d'environ 421 millions d'euros. La fabrication du vaccin Sinopharm démarrera «à court terme avec une capacité de production de 5 millions de doses (...) avant de démultiplier progressivement cette capacité». Un pas décisif dans la lutte acharnée que livre le Maroc à la Covid-19, depuis plus d’un an et demi. 

En effet, depuis le mois de mars 2020, les autorités marocaines, le gouvernement, malgré quelques couacs, les populations, malgré quelques atavismes qui ont toujours la peau dure, ont tenu face à une situation extrêmement critique et qui a mis en échec certaines grandes puissances économiques au monde, telles que les États-Unis d’Amérique, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Japon, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Australie… C’est dire tout le travail accompli pour installer dans la durée une approche de la crise qui, dans l’essentiel, ne fait que renforcer les assises mobiles d’un pays résolument tourné vers l’avenir, avec raison, en toute rationalité, avec pragmatisme, en toute logique, avec une vision. 

C’est dans ce sens qu’il faut lire le lancement de ce grand projet qui vient nous rappeler les grandes lignes de la politique marocaine aujourd’hui : un tel projet vise à renforcer «la souveraineté sanitaire» du pays face «aux dépendances extérieures et aux contingences politiques». C’est ce qu’on appelle le pari du futur. Ceci s’inscrit également dans la lignée de tout ce qui a été mis en place, depuis le début de la crise planétaire en prévision du pire et de l’inattendu. 

A titre d’exemple, la situation économique, qui a tenu le choc malgré les assauts répétés assénés par les confinements et la fermeture de nombreux secteurs clefs pour ne laisser aucune chance à un virus traître. Malgré la crise, tous azimuts, les populations marocaines, dans toutes les régions du pays, n’ont manqué de rien. Tous les produits de première nécessité ont été garantis. Les denrées alimentaires faisant le régime nutritionnel des Marocains ont constamment été mises à la disposition de tous, en pensant aux régions les plus reculées, en prenant en compte les réalités géographiques de ce Maroc multiple. 

Une véritable réussite qui ne souffre d’aucune ombre. Tout comme les capacités d’admission et de prise en charge dans les hôpitaux, les cliniques et les centres de santé. La même rigueur, malgré les grandes difficultés, mais avec cette exigence du résultat, qui fait que le Maroc reste l’un des rares pays à avoir su gérer la pandémie, avec efficacité et avec rationalisme. 

En presque dix-huit mois de lutte de tous les instants, nous n’avons jamais senti de flottement dans la mécanique bien rodée de l’État. Certes, quelques relâchements, évidemment certains jugements erronés couplés à des décisions hâtives et inconsidérées, mais très vite, les responsables réalisent la faille et s’appliquent à rectifier le tir. Rien de plus normal. 

L’exercice de la politique dépend aussi des aléas et des limites humaines. Mais, dans l’ensemble, au plan politique, au niveau social, à l’échelle des impératifs de l’économie, le Maroc tient sa vitesse de croisière, par temps calme, sous un ciel limpide. A telle enseigne que même devant les attaques larvées de certains de ses partenaires comme l’Espagne et l’Allemagne, sans parler du belliqueux voisin algérien, le Maroc a tenu la dragée haute à ses «ennemis». Nous l’avons compris, le choix vicié du timing pour lancer les hostilités visait à déstabiliser un pays qui a démontré aux yeux du monde qu’il n’a de leçons à recevoir de personne.

 Un État qui a compris, il y a déjà plus de deux décennies, que l’avenir de la planète se jouera dans sa banlieue, en misant sur le continent-berceau qu’est l’Afrique, avec tout ce qui reste à entreprendre, à échafauder, à instaurer dans un territoire qui sera le plus grand marché mondial d’ici 2050. Autrement dit, et pour résumer, le Maroc de Mohammed VI agit. Il ne réagit pas. Il ose. Il n’attend pas. Il propose dans l’ouverture au monde, avec aisance et sérénité.

 

 

 

Articles qui pourraient vous intéresser

Samedi 27 Avril 2024

Bouznika : Akhannouch à l’ouverture du 18ème congrès du Parti de l'Istiqlal

Jeudi 25 Avril 2024

Maroc - France : Akhannouch s’entretient avec Bruno Le Maire

Jeudi 25 Avril 2024

Munich : Jazouli appelle les investisseurs allemands à saisir les opportunités offertes par le Maroc

S'inscrire à la Newsletter de La Quotidienne

* indicates required