Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a été interpellé à la Chambre des représentants au sujet de l’entretien des routes notamment rurales et régionales.
Dans le cadre des questions orales, des députés estiment que «la politique routière nationale connaît des disparités territoriales importantes et il est important de remédier à ces lacunes afin d’assurer le développement des zones concernées et lutter contre la pauvreté».
Dans sa réponse, Baraka a souligné que «la politique du gouvernement est axée essentiellement sur la réduction des disparités territoriales et la pérennité des infrastructures de base».
L’Etat consacre 3 milliards de DH aux infrastructures routières dont 46% sont dédiés à leur entretien. A cela s’ajoute 240 millions de DH pour les interventions rapides. S’agissant de la qualité des routes marocaines, Baraka a affirmé que «62% sont bonnes à très bonnes. Par contre, 30% sont à améliorer. Nous travaillons pour passer le niveau des routes qualifiées de «bonnes à très bonnes» à 66% d’ici 2026».
Concernant les infrastructures routières dans les zones enclavées, le ministre a noté que «cela ne relève pas uniquement des prérogatives de notre département mais elles concernent les régions et les provinces».
Baraka a reconnu que le programme des routes rurales est impacté par plusieurs défaillances comme la programmation du budget de construction mais pas celui de l’entretien.
Des discussions sont en cours avec les régions et d’autres départements pour fixer un budget de réhabilitation de ces infrastructures. Une enveloppe sera débloquée annuellement à partir du Fonds de développement rural.
Charaf Jaidani
