L’Association marocaine des consolideurs financiers (AMCF) a organisé, le lundi 10 décembre 2018 à Paris, une rencontre-débat sous le thème «L’art de consolider en Afrique face aux multiples transformations».
Cet événement, organisé en partenariat avec l’Association française des consolideurs (AFC), a réuni des professionnels de la consolidation, de l’audit et de l’expertise comptable ainsi que des consultants en solutions informatiques dédiées à la consolidation et au reporting financier. La rencontre a connu une forte présence de la communauté des consolideurs marocains de la diaspora.
Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter les différentes transformations que connait actuellement le continent africain tant sur le plan économique, que social et démographique.
L’accent a été mis sur les multiples facteurs contribuant à l’attraction des investissements étrangers sur le continent africain, dont notamment l’amélioration du climat des affaires, le dynamisme démographique et la diversification économique engrangée pendant les dernières décennies par plusieurs pays d’Afrique, informe l’AMCF.
En effet, de plus en plus de firmes sont séduites par la croissance africaine, et grand nombres d’entre elles ont d’ailleurs fait preuve de leur volonté de s’installer ou de renforcer leur présence sur le continent.
Cette croissance a ainsi contribué à la transformation de différents métiers étroitement liés au monde des affaires, et celui du consolideur n’y a évidemment pas échappé.
En quelques années seulement, la place occupée par la fonction de la consolidation a revêtu une importance majeure dans les directions financières des groupes, précise la même source.
Ainsi, lors de cette rencontre, les intervenants ont mis en lumière les spécificités de l’exercice du métier de consolideur dans le contexte africain, et ont attiré l’attention sur les différentes évolutions réglementaires, normatives et technologiques ayant eu un impact direct sur la fonction de la consolidation.
Ces échanges ont porté sur plusieurs sujets, à l’instar du changement de la perception que les dirigeants ont de la fonction de la consolidation. Laquelle est désormais considérée comme un outil d’aide à la prise de décision et de pilotage des groupes.
Par ailleurs, le degré d’ouverture des groupes africains sur les nouvelles solutions informatiques, notamment celles hébergées en cloud, le niveau de qualification des ressources humaines exerçant ce métier en Afrique et les opportunités de formation disponibles sont autant de points abordés lors de cette rencontre.■