La capacité globale des retenues des barrages relevant des différentes agences de bassins hydrauliques du Royaume s’élève à 18,669 milliards m³ au titre de l’année 2019 contre 17,558 milliards m³ en 2017.
Selon le directeur de la recherche et de la planification de l’eau au sein du ministère de l'Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Omar Benjelloun, qui s’exprimait lors d’un atelier national de travail sur ce thème, les retenues au titre de 2019 sont réparties, essentiellement, entre les barrages du bassin hydraulique de Loukkos, Tangérois et côtiers méditerranéens, avec 1,909 milliard m³, du Moulouya (1,212 milliard m³), Sebou (6,533 milliards m³), Bouregreg et des côtiers atlantiques de Casablanca (1,202 milliard m³), Oum Er Rbia (5,401 milliards m³).
Les agences de bassins hydrauliques s’occupent actuellement de la gestion des retenues des barrages et de l’innovation et la recherche et développement, ainsi que de la protection contre les inondations, ajoute Benjelloun.
Dans ce sens, il a précisé que plus de 1.000 points ont été identifiés à risque d'inondation, dont 800 sites étudiés, soit 80%, et 370 sites traités, soit 45%.
Ces agences connaissent néanmoins des problèmes de financement, a-t-il déploré, citant à cet égard la limitation de leurs ressources propres, le faible taux de redevance au niveau des agences qui n’est que de 2 centimes par m³ pour l’irrigation et de 4 centimes pour l’eau potable. Pour Benjelloun, l’assiette de recouvrement de ces redevances de déversement est très faible.■