Le Club Afrique développement du Groupe Attijariwafa bank a lancé aujourd’hui sa 2ème émission «AfricaDev» online. L’une des émissions dédiées aux préoccupations des entreprises africaines.
Cette session a tourné autour des enjeux d’infrastructures et de logistique en Afrique pour les entreprises ainsi qu’à l’émergence de nouveaux modèles et de nouvelles opportunités sur le continent à l’aune des conséquences socioéconomiques de la pandémie Covid-19.
Ont pris part à ce débat, plusieurs intervenants de renom, notamment, Cyrus Ngo’o, Directeur général du Port autonome de Douala, Hervé Zongo, Directeur général de CMA CGM Côte d’Ivoire, et Cheikh Bedda, directeur en charge des infrastructures et de l’énergie à la Commission de l’Union Africaine.
Cheikh Bedda a évoqué les 50 projets prioritaires de la 2ème phase du Programme de développement des infrastructures africaines de l’Union Africaine, phase mettant l’accent sur l’approche corridor et la connectivité des ports, des lignes ferroviaires, des lignes haute tension et de la fibre optique.
Par ailleurs, le port autonome de Douala, vital pour la région d’Afrique centrale et doté d’un plan stratégique de modernisation, poursuit et intensifie son investissement notamment en matière de capacité d’accueil et de manutention. Pour son Directeur général, Cyrus Ngo’o, dans un contexte où «l’enjeu premier est de pouvoir maintenir la chaîne des opérations de commerce extérieur des pays africains. Alors que l’autre enjeu est la rapidité de connexion entre les intervenants de cette chaîne», a-t- il expliqué.
Hervé Zongo, Directeur général de CMA CGM de Côte d’Ivoire, considère que «aujourd’hui, un client à travers l’agence digitale peut faire 100% de ses opérations en ligne sans se déplacer. C’est une avancée considérable qui sous-tend que les secteurs partenaires tels que les banques s’adaptent à ces nouveaux modes de transaction».
Et de conclure : «Nous observons avec la plus grande attention les décisions des autorités sur la transformation des matières premières localement, la mise en place d’unités de production de produits finis… Cela pourrait aussi augmenter les échanges commerciaux intra Afrique et emmener les acteurs à revoir les rotations».