Aggravé par la baisse du niveau des nappes phréatiques ainsi que par la chute considérable du taux de remplissage des barrages, le stress hydrique est actuellement au centre des préoccupations du gouvernement marocain.
Selon un rapport de la Banque mondiale datant de juillet 2022, entre 1960 et 2020, les ressources hydriques renouvelables disponibles au Maroc ont fortement diminué, pour passer de 2 .560 m3 à environ 620 m3 par personne et par an, entraînant le pays dans une situation de « stress hydrique structurel ».
Face à la raréfaction de ses ressources en eau, le Maroc compte sur son Plan national de l’eau (PNE) 2020-2050. Ce dernier s’articule autour de bon nombre d’axes majeurs, à savoir la construction de barrages, la connexion des bassins hydrauliques, le dessalement de l’eau de mer, l’intégration de tous les centres ruraux dans les systèmes structurés d’approvisionnement en eau potable, la mise à disposition des ressources en eau nécessaires au développement d’une agriculture durable ainsi que la préservation des écosystèmes et la lutte contre la pollution.
La sécurité hydrique au Maroc est désormais une priorité nationale qui nécessite la mobilisation des efforts de tous. Conscient de l’urgence de la situation, Finances News Hebdo organise, mercredi 5 octobre 2022 à Casablanca, en partenariat avec le ministère de l'Equipement et de l'Eau et le ministère de l'Industrie et du Commerce, le Symposium de l’eau, sous le thème : «Efficacité et sécurité hydriques au Maroc : Tous responsable !».
Figurent au programme de cet événement trois panels qui réuniront des experts de différents horizons : «les politiques publiques en matière de protection des ressources et d’efficacité hydriques»; «les bonnes pratiques en matière de gouvernance et de contrôle de l’eau»; et «les partenariats public-privé dans la gestion des ressources hydriques».
Ce Symposium de l’eau sera rehaussé par la présence de plusieurs acteurs importants de l’écosystème, dont notamment Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, et Abdellatif Maâzouz, président de la Région de Casablanca-Settat.