Après avoir atteint leur plus haut niveau en plus de deux ans, les cours du pétrole diminuaient mardi lors des échanges européens. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 64,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de lundi.
Les yeux sont désormais rivés sur la réunion de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) et ses partenaires, prévue fin novembre à Vienne. Il s’agira de discuter d'une extension de l'accord de baisse de la production qui vise à limiter l'offre mondiale pour rééquilibrer le marché et faire remonter les prix.
Il faut donc désormais craindre pour les prix à la pompe. La géopolitique étant ce qu’elle est, tout reste possible, comme notamment une remontée excessive du cours de l’or noir qui sera, auquel cas, fortement ressentie par les consommateurs marocains. Lesquels devront, déjà, probablement supporter la hausse de la TVA sur les carburants de 10 à 14% décidée dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2018.
A l’évidence, même du côté du gouvernement, on suit de près de l’évolution des prix du pétrole, d’autant que le PLF 2018 table sur un cours moyen de 60 dollars le baril.■
D. W.