Un accord relatif à la politique de développement avec option de tirage différé pour les risques liés aux catastrophes naturelles d'un montant de 275 millions de dollars a été signé, jeudi à Rabat, par le ministre de l'Économie, des Finances et de la Réforme de l'Administration, Mohamed Benchaâboun, et le directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale, Jesko Hentschel.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature, Benchaâboun a expliqué que cet accord porte sur une ligne de précaution de 275 millions de dollars qui peut être utilisée en cas de survenance d’un événement catastrophique et qui constitue une garantie pour le Maroc.
Cette ligne intervient dans le cadre de la structuration du système qui gère les événements catastrophiques dans le pays, à travers la mise en place d’un régime de couverture des conséquences d’événements catastrophiques, entré en vigueur le 1er janvier 2020.
Ce régime, qui couvre l’ensemble de la population marocaine, se compose d’un volet assurantiel au profit des personnes titulaires d’un contrat d’assurance, et d’un volet allocataire au profit des personnes ne disposant pas de couverture, qui vont bénéficier du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques, a précisé le ministre.
Ce Fonds, qui est alimenté par le budget de l’Etat à hauteur de 800 millions de dirhams (MDH), sera complété par les 275 millions de dollars de la ligne de précaution.
Pour sa part, Hentschel s’est félicité de la qualité et la diversité des relations de coopération entre le Maroc et la Banque mondiale, saluant les efforts déployés par le Maroc au niveau institutionnel pour la couverture et la gestion des conséquences d’événements catastrophiques, notamment à travers la création du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques.
Concernant la ligne de précaution, il a relevé qu’il s’agit d’une assurance pour le Maroc contre les événements catastrophiques, ajoutant que la Banque mondiale apporte son appui au Maroc pour faire face aux risques futurs liés aux catastrophes naturelles, compte tenu des changements climatiques, chose qui est très importante pour le devenir du pays.■