C’est ce qui ressort du rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le PLF 2018.
L’ONEE a certes amélioré considérablement sa trésorerie (hors vignette), qui est passée de -7,5 Mds de DH en 2013 à -35 MDH à fin 2017. Toutefois, le stock de la dette atteint des niveaux «alarmants», avec un encours de 58,2 Mds de DH à fin 2017, pour un taux endettement de 54%, hors dettes sociales.
Ainsi, pour stabiliser le stock de la dette, «les démarches sont engagées en vue de la conclusion d’un nouveau contrat-programme afin de poursuivre la réalisation de l’ensemble des chantiers non encore réalisés, tout en conjuguant les efforts nécessaires pour favoriser l’émergence d’un nouveau modèle économique plus efficient basé sur le recentrage de l’Office sur ses principales missions et le recours à d’autres modes de financements alternatifs (partenariat public-privé….)», indique le rapport.