La pandémie liée à la Covid-19 qui n’a pas encore dit son dernier mot, donne plus de relief à l’adage : «Mieux vaut prévenir que guérir».
Les scientifiques sont formels. «Les personnes vaccinées sont moins exposées aux formes graves de la Covid-19 qui a fait plus de 5 millions de morts.
A l’évidence, la vaccination à grande échelle n’est pas uniquement salutaire pour le cas de la covid-19. C’est en cela que le webinaire organisé aujourd’hui sous le thème : «Médias et vaccination : quels enjeux pour la santé publique ?» revêt un sens particulier.
A l’heure du foisonnement des fake news, facilité par la démocratisation des smartphones et des réseaux sociaux, force est d’admettre que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la vulgarisation de la vérité. Pour rappel, au sujet de la Covid-19, plusieurs rumeurs avaient submergé la toile faisant état de la propension magnétique du vaccin anti-covid-19.
«Les Médias et l’OMS doivent travailler de façon rapprochée pour éviter la propagation de rumeurs infondées», a suggéré Yvan J-F. Hutin de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce dernier a rappelé que les médias ont été d’une grande utilité pour la démonstration de l’intérêt pour les populations de se faire vacciner contre la Covid-19.
Lors de l’événement digital, il était également question d’aborder l’intérêt de la vaccination pour le Maroc contre d’autres pathologies ou virus à l’instar du HPV (papillomavirus humains), susceptible de causer entre autres, des cancers du col de l’utérus, la vulve, l’anus, et la gorge.
Mohamed Benazzouz, responsable du Programme national de vaccination et de la protection sociale au ministère de la Santé, a révélé qu’un Programme national de vaccination devrait être lancé dans les semaines qui viennent.
Au final, les médias nationaux devront également jouer leur partition pour le succès de la prochaine campagne de vaccination contre le HPV.
M.D
