Rien à dire pour l’instant. Le Maroc et le Nigeria sont en train de nouer une idylle qui est appelée à durer dans le temps.
Il faut dire que ces dernières années, le partenariat bilatéral a fait un saut quantitatif et qualitatif très important, au demeurant confirmé par le projet de gazoduc africain Atlantique et les nombreuses conventions signées notamment en 2016, couvrant les domaines de l’agriculture, des pêches maritimes, des services aériens et des énergies renouvelables.
Cette «connivence» entre les deux pays, le président nigérian n’a pas manqué de la rappeler en marge du 30ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (UA) qui a pris fin ce jour à Addis-Abeba.
Muhammadu Buhari (photo), qui s’est félicité des relations de fraternité le liant au Roi Mohammed VI, a affirmé que les deux pays ne cessent de réaliser des progrès sur la voie de la consolidation de leurs relations de coopération, en particulier dans les domaines économiques. Non sans rappeler le partenariat entre les pays dans le domaine de la production d’engrais.
C’est dire que les domaines d’intérêt commun ne manquent pas entre ce géant de l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, lequel joue actuellement un rôle central dans la scène politique et économique africaine.
Ces atomes crochus entre Rabat et Abuja, et entre Rabat et plusieurs autres capitales du continent, suscitent forcément de la jalousie. Particulièrement chez ceux qui ont raté le marche-pied pour se retrouver invisible comme un fantôme en Afrique (sic !).■
D. W.