Le Maroc a reçu l'invitation de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Kohler, pour participer à une table-ronde sur la question du Sahara marocain et décidé d'y répondre favorablement, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Le Maroc a accepté l'invitation de l'envoyé personnel du SG de l'ONU eu égard au fait que l'Algérie et la Mauritanie ont également été invitées à cette table-ronde, a précisé El Khalfi, lors du point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.
Le ministre délégué a mis l'accent à cette occasion sur "les acquis positifs" accumulés par le Maroc au profit de la question nationale sur le plan international, citant notamment dans ce cadre la position enregistrée au sein u Congrès américain et la dernière position de la République du Soudan du Sud, dont le ministre des AE avait déclaré que son pays "ne reconnait pas l’existence de la RASD" et que le président Salva Kiir Mayardit avait adressé, à ce sujet, une lettre au Roi Mohammed VI.
Dans une première au Congrès US, un projet de loi bipartisan a été introduit par des congressmen fustigeant la collusion Hezbollah-Polisario et réitérant le soutien au plan d'autonomie au Sahara, qualifié de "sérieux, crédible et réaliste" et de "pas vers l’avant en vue de satisfaire les aspirations des populations du Sahara à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité”, rappelle-t-on.
Ces multiples positions confirment la conviction croissante concernant la justesse et le bien-fondé de la position nationale, qui ne prévoit aucune solution au conflit artificiel autour du Sahara en dehors de l'initiative d'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, a tenu à souligner El Khalfi.
Il a noté, dans ce cadre, que "les déclarations négatives à l'encontre du Royaume émanant de certains politiciens sont totalement inacceptables et ne peuvent pas affecter le processus croissant en cours sur le plan international et qui recueille chaque jour davantage d'adhésion à la position de notre pays en ce qui concerne notre cause nationale".