Le ministre-président de la Région Bruxelles Capitale, Rudi Vervoort, entamera dimanche une visite de travail au Maroc qui le mènera notamment à Rabat et Tanger.
"Je me réjouis de pouvoir rencontrer mes homologues à Rabat et Tanger afin d’échanger nos bonnes pratiques sur le plan économique, mais aussi politique, social et sociétal", a-t-il indiqué dans un entretien accordé à la MAP à la veille de cette visite qui se poursuivra jusqu'au au 27 juin.
La Région Bruxelles Capitale est déjà liée à la Région de Rabat-Salé-Kenitra par un accord de coopération régissant différents domaines.
"Les domaines de coopération qui nous lie à la Région de Rabat couvrent un large spectre et plusieurs accords ont déjà été signés", a-t-il dit.
Il a cité notamment des projets réalisés avec l’aide de la région bruxelloise, dont une cartographie digitale à Rabat,le développement du parc Aïn Johra, et différentes initiatives concernant le dépistage du cancer du sein, la formation en informatique et en économie sociale et l’environnement.
Et d’ajouter que d’autres projets sont en cours, portant, entre autres, sur la création d’un éco-centre, la promotion d’échanges entre écoles, l’inclusion de la personne handicapée, ou encore la création d’un observatoire territorial.
Commentant l’évolution actuelle du Maroc, le responsable belge a relevé que le Royaume connaît "une croissance économique de plus en plus forte" qui "dépend des fluctuations cycliques de ses principaux partenaires européens".
"Cet arrimage s’explique par leur importance dans les flux des échanges commerciaux, des transferts et des investissements", a précisé Vervoort, tout en rappelant que les Européens sont "les premiers clients, fournisseurs, investisseurs, partenaires en matière de coopération financière et pourvoyeurs de touristes".
Le ministre-président de la Région Bruxelles Capitale retient aussi que le Maroc poursuit des réformes politiques et institutionnelles "importantes", partant de la conviction que "son ancrage aux valeurs de démocratie et des droits de l’Homme tout comme l’amélioration de la gouvernance des institutions, sont essentielles".