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Parti de l'istiqlal : Qui pour mettre de l’ordre dans le bazar ?

Parti de l'istiqlal : Qui pour mettre de l’ordre dans le bazar ?

Pas d’implosion pour le moment au sein du Parti de l’Istiqlal (PI). Mais il faut juste gratter un peu le vernis pour voir que les tensions internes persistent toujours, sur fond de guerre de succession. Car ce qui est en jeu actuellement, l’on s’en doute, est le fauteuil de secrétaire général du parti. Hamid Chabat sera-t-il reconduit à la tête du PI ? Surtout, qui, au sein de cette formation politique, peut détrôner cette bête politique ? Il ne faut pas aller chercher loin pour le savoir : le nom qui circule avec insistance aujourd’hui est celui de Nizar Baraka (photo), le président du Conseil économique, social et environnemental. Il semble, de loin, avoir la faveur des pronostics pour insuffler un certain renouveau dans un parti qui semble à bout de souffle et gangrené par des querelles intestines.

D'ailleurs, lors du congrès extraordinaire tenu le week-end dernier, on lui a carrément mis le pied à l’étrier lui qui, auparavant, était dans l’impossibilité de présenter sa candidature, au regard des dispositions de l’article 54 du statut du PI. Cet article interdit en effet la candidature au poste de SG à tout militant qui n’a pas siégé dans le dernier Comité exécutif. Cet écueil a été ainsi levé au terme de ce congrès extraordinaire qui a élargi les candidatures à tous les membres de l’actuel et du précédent Comité exécutif. Le terrain est donc balisé pour Baraka, qui jouit d’un préjugé très favorable. Cela, au moment où Chabat s’est attiré l’inimitié d’une bonne partie des cadres de l’Istiqlal. Rappelons, à ce titre, que le SG du PI a reçu, en décembre dernier, une véritable volée de bois vert, lorsqu’il a fait ses déclarations hasardeuses au sujet de la Mauritanie. Hamid Chabat "a démontré qu’il n’est ni qualifié ni capable de poursuivre sa responsabilité à la tête du secrétariat général du Parti de l’istiqlal", avaient alors affirmé les deux ex-secrétaires généraux du parti, M’hamed Boucetta et Abbas El Fassi, une quarantaine d’anciens et actuels membres du secrétariat exécutif et d’autres responsables de cette formation politique.

Suffisant pour le pousser vers la sortie ? Le prochain congrès nous édifiera.

 

D.W.

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