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Sahara marocain : Trump met une claque au polisario

Sahara marocain : Trump met une claque au polisario

 

 

Trump part sur une note très positive concernant le Sahara marocain : il sort par la grande porte et rentre dans l’Histoire.

 

Par F. Ouriaghli, Directrice de publication

 

Donald Trump ne veut décidément pas quitter la Maison Blanche sans y laisser d’empreintes… indélébiles.

Le président américain a (agréablement) surpris la communauté internationale en prenant, ce 10 décembre 2020, une décision historique, qu’il sera difficile d’enterrer dans la trappe des annales politiques américaines : la reconnaissance, pour la première fois de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, de la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.

Il est même allé plus loin, les États-Unis ayant décidé «l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud».

Trump est vraiment imprévisible. Et il l’a prouvé encore une fois.

Tout au long de son mandat, il a malmené la politique extérieure américaine, brillé par ses décisions intempestives et dangereuses, torpillé plusieurs accords internationaux…, au nom du fameux slogan «America fisrt» et, surtout, pour faire plaisir à sa base électorale. Et ce, quitte à s’attirer les foudres de la communauté internationale.

Il a toujours fait ce qu’il avait en tête, quoi qu’en disent ses détracteurs, qui avancent que les Américains ont mis un «homme dangereux à la Maison Blanche».

Un homme qui méprise les codes diplomatiques et met en danger la stabilité politique internationale, notamment au Proche et Moyen-Orient.

Rappelons-nous qu’après avoir reconnu en 2017 Jérusalem comme capitale d'Israël, avant d’y transférer l’Ambassade américaine, il a aussi reconnu «la souveraineté israélienne» sur le Golan syrien, piétinant à sa convenance la légalité internationale et les résolutions du Conseil de sécurité.

Rappelons-nous que durant tout son mandat, il a légitimé l’oppression d’Israël envers le peuple palestinien et béni sa politique sauvage de colonisation dans les territoires palestiniens occupés.

Rappelons-nous qu’il s’est évertué à asphyxier financièrement la Palestine, en supprimant plus de 200 millions de dollars d'aides qui lui étaient destinées et en arrêtant le financement de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Rappelons-nous qu’il s’est retiré de l’accord international sur le nucléaire iranien et de l’accord de Paris sur le climat, tout en rompant ses relations avec l’OMS…

Bref, la liste des (mé)faits de Trump est encore longue.

Mais convenons que, ce 10 décembre 2020, il a su être clairvoyant et lucide à travers la reconnaissance, par les USA, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara marocain.

Une reconnaissance qui ne peut souffrir d’aucune forme d’objection.

Coup de génie ou simple arithmétique politicienne ?

Disons plutôt que Donald Trump se range du côté de l’Histoire, de cette vérité historique que tente de travestir désespérément les ennemis du Royaume, les séparatistes du polisario notamment.

Lesquels, en ce jour historique, ont l’impression d’avoir ingurgité un jus de chaussette.

Trump part donc sur une note très positive concernant le Sahara marocain : il sort par la grande porte et rentre dans l’Histoire.

Que nous réserve-t-il d’autre d’ici le 20 janvier, date à laquelle il cédera officiellement son fauteuil présidentiel à Joe Biden ?

Répondre à cette interrogation serait franchement hasardeux, tellement Trump peut être déroutant.

 

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