La Chambre criminelle près la Cour d'appel à Salé a prononcé, mercredi à l'aube, des peines allant de deux ans de prison ferme à la perpétuité à l'encontre des accusés dans les événements liés au démantèlement du camp de Gdim Izik. La cour a ainsi condamné à la prison à perpétuité Abhah Sidi Abdellah, Al Ismaïli Ibrahim, Bani Mohamed, Boutankiza Mohamed Lbachir, Laâroussi Abdeljalil, Lakhfawni Abdallah, Lamjid Sidi-Ahmed et Sbaï Ahmed.
Les accusés Asfari Ennaama, Banga Chikh et Bouryal Mohamed ont écopé de 30 ans de prison ferme, et Dah Hassan, Boubit Mohamed Khouna, Faqir Mohamed, Haddi Mohamed Lamine et Zaoui Lahcen d'une peine de 25 ans d'emprisonnement.
La cour a également condamné à 20 ans de prison ferme Toubali Abdellah, Tahlil Mohamed et Khadda Lbachir, à 6 ans et demi de prison ferme Dich Eddafi, à 4 ans et demi de prison ferme El Bakkay Laarbi et à 2 ans de prison ferme Almachdoufi Ettaki et Zayyou Sidi Abderrahman.
Le tribunal a, en outre, décidé d’abandonner les poursuites contre certains accusés pour "constitution d'une bande criminelle" et de les poursuivre pour le reste des crimes, avec l’adaptation des actes, objet de poursuite, à l’encontre d’autres prévenus et les poursuivre pour "violences contre les forces publiques lors de l'accomplissement de leur fonction, ce qui a entraîné des blessures".
La Cour a décidé le transfert des fonds saisis au profit de l'État et la destruction des autres objets saisis. En outre, la Cour n'a pas accédé aux requêtes civiles sur la forme et a décidé que la partie civile supporte les frais y afférents.
Rappelons qu'en novembre 2010, plusieurs activistes séparatistes ont été impliqués dans les évènements qui ont eu lieu dans le camp de Gdeïm Izik et ayant provoqué la mort de 11 éléments des forces de l’ordre.