Alors que les banques bombent le torse et sont particulièrement agressives pour séduire les clients dans le cadre de l’amnistie fiscale décidée par le gouvernement, le CIH fait, par contre, preuve de retenue.
Si la banque n’est pas bruyante sur ce sujet, c’est qu’en réalité "elle s’inscrit parfaitement dans l’esprit de cette loi d’amnistie : la discrétion", confie son PDG, Ahmed Rahhou. Elle approche ainsi directement sa clientèle cible. Du coup, ce «désintérêt intéressé» lui a déjà permis de traiter plusieurs dossiers. Mieux, le CIH a déjà envoyé son premier chèque à l’Etat marocain.