Diable ! Les Lions de l’Atlas ont crucifié les Diables Rouges (2-0), en match de la deuxième journée du groupe F du Mondial-2022 au Qatar. Dimanche, le diable n’était pas habillé à Prada. Il était en blanc, incarné par un onze national qui a mouillé le maillot pour porter haut l’étendard du Maroc. Que diable dire d’autre ? ! Ah si !, le diable est dans les détails.
Ces petits détails qui ont permis au Maroc d’arracher une victoire historique face à la seconde nation mondiale du football, selon le classement Fifa : détermination, rigueur et discipline tactique de 11 bonshommes emmenés par un coach qui a su faire les bons choix et les bons remplacements. En six participations à la Coupe du monde, le Maroc signe ainsi sa meilleure entame dans cette compétition, avec une victoire et un match nul.
Mais mettons la balle à terre, car il ne faut pas se laisser griser par ce triomphe face aux Belges et les éloges dithyrambiques qui en ont découlé. S’ils sont bien rentrés dans ce Mondial avec 4 points, les Lions de l’Atlas n’ont toutefois pas encore poinçonné leur ticket pour les huitièmes de finale. Tout se jouera jeudi 1er décembre contre le Canada, équipe déjà éliminée. Autant dire qu’ils ont leur destin en main. Il faut donc rester lucide dans ce tournoi où les surprises ont été très nombreuses, avec notamment la victoire de l’Arabie Saoudite sur l’Argentine (2-1) ou encore du Japon sur l’Allemagne (2-1).
C’est pourquoi le coach Walid Regragui a appelé ses joueurs à réitérer la même performance et à faire preuve de combativité contre le Canada pour assurer la qualification pour les huitièmes de finale. Pour cet ultime match de poule, le Onze national aura tout un peuple derrière lui. Un peuple qui a vibré de joie dimanche.
Et qui, dans un concert de klaxons à travers les artères du Royaume, a laissé exploser sa joie à l’issue du coup de sifflet final du match Maroc-Belgique. C’est ça le secret et la magie du foot. Il sait faire les différences. Les divergences. Les soucis du quotidien, dans ce contexte où le pouvoir d’achat des Marocains est laminé par l’inflation.
Par D. William