La masse monétaire a augmenté, en glissement annuel, de 5,7% à fin février 2016, enregistrant une amélioration comparativement au taux enregistré
le mois dernier (+4,8%) et un ralentissement comparativement à celui enregistré l’année précédente (+7,2%). Selon la DEPF, cette décélération a résulté, essentiellement, du ralentissement du rythme de progression des crédits bancaires, enregistrant une hausse, en glissement annuel, de 1,4% à 764,1 milliards de dirhams après une hausse de 4,1% l’année dernière. Cette évolution recouvre, particulièrement, un recul des facilités de trésorerie de 4% après une hausse de 2,8% l’année précédente, et la décélération des crédits à l’immobilier, de ceux à l’équipement et de ceux à la consommation, enregistrant des hausses respectives de 0,9%, 1,5% et 5,2% après +3,1%, +5,1% et +11% un an auparavant.
Au niveau du marché interbancaire, le besoin de liquidité des banques a poursuivi son atténuation au cours du premier trimestre 2016 en relation, notamment, avec la poursuite de l’impact expansif sur la liquidité induit, particulièrement, par le raffermissement des réserves de change. Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a poursuivi la réduction du volume de ses injections de liquidité. Ainsi, le volume moyen des avances à 7 jours sur appels d’offre a diminué pour s’établir en moyenne à 3,5 milliards de dirhams au premier trimestre 2016 après 9,4 milliards au quatrième trimestre 2015 et 18,5 milliards au troisième trimestre 2015. L’encours des opérations de prêts garantis à 1 an s’est également replié, s’établissant à 9 milliards de dirhams au terme du premier trimestre 2016 après 13,5 milliards au terme du quatrième trimestre 2015 et 16 milliards au terme du troisième trimestre 2015.
