Plus que quelques heures pour découvrir le pays qui abritera la Coupe du monde 2026. Sur les starting-blocks, deux concurrents : le Maroc, d’un côté, et le trio Etats-Unis, Canada et Mexique, de l’autre.
Après un marathon de plusieurs mois, où il a fallu constituer un dossier en béton, convaincre, puis séduire, le choix des votants va donc être connu demain, 13 juin.
Mais le travail de séduction continue toujours. A quelques encablures du vote final, l’équipe du Comité de candidature du Maroc à l'organisation de cette édition du mondial a eu des rencontres dans la capitale russe avec des membres des confédérations asiatique, africaine et européenne.
Il s’agissait, selon le président du Comité, Moulay Hafid Elalamy, de profiter de la présence de plus de 200 votants au congrès pour pouvoir rencontrer le maximum d’entre eux.
Ces rencontres sont d’une grande importance, puisqu’elles offrent l’opportunité de réunions "avec les pays indécis entre les deux candidatures afin de leur permettre de prendre une orientation claire", note-t-il, soulignant qu’elles constituent aussi "le moment de leur présenter le Maroc dans ses réalisations, ses diversités et ses capacités".
Le Royaume a "dépassé des étapes extrêmement importantes et a mené sa campagne avec un professionnalisme remarquable qui a été apprécié par tous les participants", conclut Elalamy.
C’est donc dire que le Royaume aborde cette dernière ligne droite avec sérénité, mais surtout avec la conviction d’avoir mis toutes les chances de son côté. Cela suffira-t-il cependant ?■