Le déficit budgétaire s'est allégé de 5,9 milliards de dirhams à fin novembre 2016, s'élevant à 37 Mds de DH au lieu de 42,9 Mds de DH une année auparavant.Selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), cette évolution est attribuable à la baisse de 1% à 269,2 Mds de DH des dépenses émises au titre du budget général, et à la progression des recettes ordinaires de 4,8% à 189,6 Mds de DH.
En effet, les dépenses de fonctionnement émises se sont établies à 157,7 Mds de DH, dont 95,7 Mds de DH attribués aux traitements et salaires qui ont augmenté de 2%. Concernant les dépenses d’investissement, elles se sont élevées à 51,7 Mds de DH au titre des onze premiers mois de 2016, en hausse de 14,8%. Elles sont portées par une hausse des charges communes de 36,7% et des dépenses des ministères de 4,9%. Ces dépenses d’investissement tiennent compte du versement aux comptes spéciaux du Trésor d’un montant de 14,7 Mds de DH contre 9,2 Mds de DH à fin novembre 2015.
Les recettes ordinaires se sont établies à 189,6 Mds de DH, en progression de 4,8%, grâce à une hausse des impôts directs de 5,8%, des droits de douane (18,2%), des impôts indirects (2,3%), des droits d’enregistrement et de timbre (8,5%) et des recettes non fiscales (2,8%). Quant aux recettes fiscales, elles ont été de 168,4 Mds de DH, affichant une hausse de 5%, sous l'effet d’une augmentation des recettes douanières de 6,1% et de la fiscalité domestique de 4,1%.
A fin novembre 2016, les recettes ordinaires ont été réalisées à hauteur de 90,7% des prévisions de la Loi de Finances, alors que les dépenses ordinaires ont été exécutées pour 86,2% et les dépenses d’investissement émises pour 85,9%.
Ainsi, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 103,5% à fin novembre 2016 contre 98,7% un an auparavant.■