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Matières premières : Les cours du blé, du maïs et du soja ne vont pas flamber

Matières premières : Les cours du blé, du maïs et du soja ne vont pas flamber
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Le Groupe Crédit Agricole vient d'organiser à Marrakech la deuxième édition de l’«Annual Exchange of Ideas Conference» au profit des entreprises marocaines. Cette rencontre internationale était dédiée aux mécanismes de prévention des risques de changes, de taux et de volatilité des cours des commodités.Elle a rassemblé des experts de renommée internationale ainsi qu’une centaine d’entreprises marocaines. La gestion du risque de change a été choisie pour être la thématique centrale de cette seconde édition au cours de laquelle les intervenants ont mis en exergue les perturbations actuelles du marché des devises doublement affecté par le Brexit britannique et les difficultés économiques de l’UE. "Le Groupe Crédit Agricole du Maroc a d’ailleurs saisi cette occasion pour rappeler à ses clients sa forte implication dans les activités de salle des marchés, tout en leur déclinant une palette de nouveaux produits de couverture optionnelle qui répondent à leurs besoins dans ce contexte mondial difficile", souligne la banque dans un communiqué.
Par ailleurs, le séminaire consacré aux perspectives des marchés agricoles, et en particulier à celui des céréales, a donné lieu à un débat pointu. Selon les spécialistes, les cours du blé, du maïs et du soja ne devraient pas flamber grace aux bonnes récoltes des principaux producteurs. Seule nouveauté, les blés de Russie et d’Ukraine auront le vent en poupe cette année, soutenus par des rendements robustes.
Pour sa part, la table-ronde dédiée au marché de l’énergie s’est conclue sur un constat plutôt rassurant pour le Maroc, pays importateur de pétrole. Malgré la reprise en main de l’OPEP qui a réduit sa production, la lente érosion des énormes stocks mondiaux qui s’en est suivie ne devrait impacter à la hausse les cours du brut que l’année prochaine.
Toutefois, l’évolution aléatoire des marchés de change, de taux comme celui des commodités rendent aujourd’hui indispensables les instruments de couverture pour les entreprises mondialisées, qui se battent pour préserver leur rentabilité. Un enjeu crucial pour les entreprises marocaines présentes qui ont compris la nécessité d’adopter une véritable politique de gestion du risque. Elles ont pu s’imprégner des meilleures pratiques de gestion des risques de marchés en assistant aux tables-rondes animées par un panel de professionnels internationaux très spécialisés, dont des décideurs de grandes multinationales du secteur des matières premières.
Un débat sur les perspectives ouvertes par le nouveau système de flexibilité du régime de change au Maroc a clôturé le séminaire.

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