La plupart des revendications des étudiants en médecine ont été satisfaites a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui.
En réponse à une question centrale lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants au sujet de "la formation des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie à la lumière des développements actuels", Miraoui a souligné que les ministères de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, et de la Santé et de la Protection sociale "ont donné une suite favorable à 45 des 50 revendications portées par la coordination des étudiants des facultés de médecine, alors que le dialogue est toujours en cours au sujet des cinq points restants".
Sur la baisse du nombre d’années de formation de sept à six années, pour la formation de docteur en médecine, Miraoui a indiqué que cette réforme intervient dans le sillage de l’opérationnalisation du Chantier Royal relatif à la généralisation de la protection sociale, afin de renforcer les moyens et compétences médicales nationales, notant que plusieurs pays limitent le nombre d’années de formation à six années, y compris l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande, alors que les États-Unis fixe les années de formation à quatre, plus quatre autres années pour la spécialisation. Les sept années de formation sont, selon le ministre, adoptées par la France et quelques pays francophones.
Concernant le taux d'encadrement pédagogique, le ministre a enregistré que la situation aujourd'hui est passée de 16 à 13 étudiants par professeur pour les facultés de médecine et médecine dentaire, ajoutant les universités ont bénéficié d'un budget pour la mise en place de centres de simulation et de "Télémédecine", afin de permettre aux étudiants d'accéder aux nouvelles formations numériques.