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Samir : Le management rassure sur la situation financière…

Samir : Le management rassure sur la situation financière…

C’était hier après-midi au siège du raffineur à Mohammedia. Son DG, Jamal Ba-Amer, en répondant aux questions des analystes financiers, a déclaré que «l’endettement de la société est soutenable et s’inscrit parfaitement dans la logique d’une industrie lourde». 

La société, qui a affiché en 2013 une perte sèche de 327 MDH contre une perte de 131 MDH en 2012, compte dans son bilan 9,5 Mds de DH de dettes de financement, dont 1,2 Md en devises, pour un total bilan de 41,4 Mds de dirhams. Cela dit, le coût de cet endettement a baissé en 2013 grâce à la restructuration de cette dette avec des partenaires étrangers, ce qui a permis à la Samir de «réduire sa dépendance vis-à-vis des banques marocaines», selon son DG.
… Les banques guère favorables à une distribution de dividendes…
Ces  banques ne sont pas favorables à la distribution d’un dividende de 8 DH/action cette année, mais le management justifie sa démarche par «son devoir de restituer une partie des réserves accumulées aux investisseurs qui ont été patients et qui croient en la stratégie de Samir».
Par, ailleurs, le raffineur s’attend à ce que la situation se redresse à partir de cette année grâce à la restructuration de la dette (qui soulagera ses charges), à son nouveau concept de distribution et aux contrats d’approvisionnement signés avec les distributeurs marocains qui ont permis aux ventes de grimper de 20% durant ce premier trimestre. Ces contrats assurent au raffineur l’écoulement de 75% de sa production.
 
… Et petite grogne concernant le cours de Bourse
En répondant à une question sur l’évolution négative du cours de Bourse de la Samir depuis quelques années, Jamal Ba-Amer a déclaré que «ce n’est pas le cours de la Samir qui est mort, mais plutôt tout le marché. La situation actuelle est aberrante car ce niveau de prix ne reflète même pas les quelques hectares du siège social de la société. Depuis que les volumes sont bas, les cours ne représentent plus les valeurs réelles des actions».  

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