Une rencontre-débat sur la promotion du don d'organes après le décès a été organisée, samedi à Casablanca, par l'association "Reins", le Tribunal civil de première instance, le Conseil local des Oulémas et le collectif médical et humanitaire de la région Casablanca-Settat.
Cette rencontre, tenue en collaboration avec le centre d'animation culturelle de la Direction régionale des affaires islamiques, a servi à appeler à un engagement plus fort dans cette action de solidarité, via la signature dans le registre de don d'organes après la mort en vue de contribuer à sauver des vies, a souligné la présidente de l'association "Reins", Amal Bourquia.
En dépit d'une série d'interventions et d'activités médiatiques et de sensibilisation dans plusieurs villes du Royaume, le nombre de don demeure en-deçà du seuil fixé, a-t-elle déploré.
Dans ce sens, Bourquia, spécialiste en néphrologie, particulièrement celle pédiatrique, a fait remarquer que le nombre de personnes enregistrés dans le registre des signatures de don d'organes après le décès s'élève à peine les 1.200 donneurs, estimant que la culture de don d'organes au Maroc a encore du chemin à parcourir pour atteindre la maturité voulue.
Elle a, à cet égard, cité quelques pays pionniers en la matière, notamment le Japon, la Suisse et le Royaume-uni.
En outre, Bourquia a apporté des éclaircissements sur les différents aspects de l'opération de don d'organes (légal, juridique, scientifique et social).
Cette rencontre a été marquée par la présentation de plusieurs témoignages sur ce sujet et la diffusion d'un documentaire sur les opérations de don d'organes et leurs impacts positifs sur la santé publique.
Avec l'aide du tribunal de première instance, le registre des signatures après la mort a été mis à la disposition des participants pour permettre à ceux qui le souhaitent de signer et ce, sous la supervision de Nourredine Zakaria, vice-président du tribunal de première instance.