Sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc vit une véritable révolution sociale. Les récentes déclarations de Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, mettent en lumière quelques avancées spectaculaires réalisées en la matière.
Selon le ministre, près de 60% des familles non couvertes par les régimes de protection sociale bénéficient désormais d'une aide sociale directe. Cette initiative vise à combler les lacunes des politiques publiques antérieures en fournissant des subventions mensuelles directes aux familles pauvres.
Lesquelles profitaient moins des mécanismes à caractère social via la Caisse de compensation : 60% des familles bénéficiaient de 8 milliards de dirhams de 2015 à 2023, tandis que les autres catégories bénéficiaient de 12 milliards de dirhams à titre annuel durant la même période.
Ainsi, cette aide, qui atteindra 300 dirhams par enfant d'ici 2026, et 500 dirhams pour une subvention forfaitaire, est une bouffée d'air frais pour les ménages les plus démunis.
Outre le programme d'aide directe au logement qui a déjà bénéficié à 11.749 personnes, le transfert de 10,5 millions de citoyens du régime Ramed à celui de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO-Tadamoun) est une autre illustration de cette dynamique sociale. Cette transition, financée par l'État à hauteur de 9,5 milliards de dirhams, garantit une couverture sociale équitable à l'ensemble des Marocains. La nouvelle approche de ciblage direct, basée sur le registre social unifié, s'inscrit donc dans une logique de distribution juste et méritocratique des ressources de l'État.
Un contexte de réforme économique
Cependant, ces progrès sociaux ne peuvent être dissociés des défis économiques. La récente hausse des prix du gaz butane, conséquence de la réduction partielle des subventions, s'inscrit dans une réforme plus large visant à cibler les aides sur les ménages les plus vulnérables. Cette mesure, bien que difficile à accepter pour certains, est nécessaire pour assurer la pérennité des programmes sociaux.
Ces réalisations sociales s'inscrivent dans une vision royale de long terme, qui place le développement humain et social au cœur des priorités nationales. Car, depuis son accession au Trône, le Roi Mohammed VI a constamment œuvré pour une transformation sociale profonde du Maroc, en plaçant notamment l'humain au centre de son action.
Rappelons-nous de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2005. Ce programme ambitieux vise à réduire la pauvreté, la précarité et l'exclusion sociale en s'attaquant aux causes profondes de la vulnérabilité. En favorisant la création d'emplois, en améliorant l'accès aux services de base et en renforçant les capacités locales, l'INDH a marqué un tournant décisif dans la lutte contre la pauvreté.
La réforme du Code de la famille, adoptée en 2004, a également été une avancée majeure. Ce code a transformé les droits des femmes au Maroc, renforçant l'égalité entre les sexes et protégeant les droits des enfants. Vingt ans après sa mise en œuvre, il va subir une révision profonde, reflet de la modernité et du progrès social voulus par le Roi.
Ces réformes sociales successives, qui vont de la Moudawana à la généralisation de la protection sociale, en passant par l'INDH, redéfinissent le contrat social du Royaume et témoignent de l’ambition du Souverain de bâtir une société plus équitable, plus inclusive et plus prospère.
Bien plus qu'une simple série de réformes, le Maroc vit donc une véritable renaissance sociale qui place l'humain au centre du processus de développement.
F. Ouriaghli