* Lundi 10 septembre 2018 : La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a ouvert une procédure disciplinaire à l'encontre d'un fonctionnaire de police au grade de commandant de police, exerçant en tant que président de la division urbaine au commissariat de Biougra.
Il a été arrêté en train de percevoir… 500 DH en guise de corruption, et ce sur la base d'une plainte déposée par un individu, victime d'une extorsion de la part du prévenu, en contrepartie de consentir à son activité dans le transport clandestin des passagers.
* Mardi 4 septembre 2018 : La brigade de la police judiciaire de la ville d’Inzegane a ouvert une enquête judiciaire à l'encontre de deux policiers exerçant à l’aéroport Agadir Al-Massira, après la perte suspecte du téléphone portable d’un voyageur.
Les investigations et les recherches techniques menées ont révélé l’implication présumée des deux policiers dans la dissimulation du téléphone qu'ils ont trouvé à l’intérieur de l’aéroport.
Pour des broutilles, ces policiers ont mis leur carrière en jeu.
Ce sont de tels actes qui participent à nuire à l’image des fonctionnaires de police auprès de l’opinion publique et qui dévalorisent une profession noble.
Poussant certains citoyens, excédés peut-être, à verser dans l’extrême pour les qualifier de «tous pourris».
Non, ils ne sont pas tous pourris. Sauf que l’image négative que renvoie une minorité noie la probité et le professionnalisme de la majorité.
Et cela est valable dans tous les corps de métier.
Le point positif que l’on retenir de tout cela : la transparence dont fait preuve la DGSN, laquelle n’hésite pas à rendre publiques de telles informations.■
D. W.